La Renaissance est connue par son désir de retour aux origines, c’est-a-dire à l’époque antique qu’elle considérait comme une sorte d’âge d’or. En fait, cette période de l’histoire située entre le quinzième et le seizième siècle a connu un grand renouveau au niveau politique, religieux et culturel. Il s’agit d’une époque charnière entre le moyen-âge et l’époque moderne. En fait, cette époque a voulu plutôt rompre avec le moyen âge qui a trop focalisé sur la religion, pour se tourner vers l’homme en tant que tel, d’où ce courant humaniste qui a commencé à naître et s’est affermi à travers les textes de certains hommes de lettres.
Ainsi, c’est désormais l’homme avec un certain esprit de tolérance, tourné vers son prochain et vers tout ce qui procure l’épanouissement de l’être en général. Un certain contexte aidant à la production de l’art dans toutes ses formes avec un grand désir de retour à l’antique et d’y puiser tout ce qui pourrait faire redorer le blason de l’homme. Des mécènes qui se sont intéressés de près à l’art, ont entrepris d’user de leur fortune afin d’encourager ceux qui veulent pratiquer l’art. Même certains commerçants deviennent des amateurs de l’art.
La notion de classicisme se confond avec la notion de « honnête homme ». En fait, il s’agit de cette époque à cheval entre la deuxième moitié du dix-septième et le début du dix-huitième ou on a eu tendance à se faire une nouvelle image de l’homme dans sa perfection la plus totale, en incarnant une sorte de race privilégiée qui va user de sa raison pour ses créations littéraires et artistiques. La politique a eu son mot à dire dans ce domaine et a voulu imposer une certaine rigueur jugée paralysante pour certains « honnêtes hommes » de l’époque.